Présentation du métier de psychomotricien

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SOMMAIRE

 

 

Définition de la psychomotricité

La psychomotricité est une discipline spécifique qui s’intéresse à l’étude et à la régulation des relations entre le corps, les émotions, la cognition et le comportement humain. Elle cherche à comprendre comment les différents aspects de la personne interagissent, et à améliorer la qualité des fonctions motrices et psychologiques. Ces dernières sont essentielles au développement personnel et à l’autonomisation des individus.

 

Objectifs de la psychomotricité

La psychomotricité a des objectifs multiples et personnalisés en fonction des besoins des patients. Cependant, les objectifs généraux incluent l’amélioration des capacités motrices, la promotion de l’expression corporelle, la stimulation des capacités cognitives, le développement de la confiance en soi, l’amélioration des interactions sociales et la prévention ou la réduction des troubles psychomoteurs. Le but ultime est de favoriser le bien-être et l’épanouissement des patients en travaillant sur différents aspects de leur corps et de leur psychisme.

 

Rôle et missions du psychomotricien

  • évaluation : le psychomotricien évalue les capacités motrices, perceptives et cognitives de ses patients pour identifier les éventuelles difficultés et déterminer les axes de travail ;
  • prévention : le psychomotricien travaille à la prévention des troubles du développement psychomoteur, de l’hyperactivité, des troubles de l’apprentissage, de l’anxiété, etc ;
  • rééducation : le psychomotricien aide les patients à récupérer leur mobilité, leur coordination et leur équilibre, notamment après une intervention chirurgicale, une blessure ou un accident ;
  • suivi thérapeutique : le psychomotricien travaille avec des patients atteints de troubles psychiques pour les aider à mieux gérer leur anxiété, leur dépression, leur phobie, etc ;
  • éducation à la santé : le psychomotricien sensibilise ses patients à l’importance d’une bonne hygiène de vie, d’une alimentation équilibrée et d’une pratique régulière d’activités physiques ;
  • coopération : le psychomotricien travaille en étroite collaboration avec les autres professionnels de santé, tels que les médecins, les orthophonistes, les ergothérapeutes, etc.

Conditions requises pour devenir psychomotricien

Pour devenir psychomotricien, il est nécessaire de posséder un diplôme d’études supérieures en psychomotricité. Il est également indispensable d’avoir une formation pratique et une expérience professionnelle spécialisée dans le secteur de la santé mentale. Les psychomotriciens doivent également être à l’aise avec les outils informatiques et avoir une bonne capacité à communiquer et à travailler en équipe. Enfin, il est important qu’ils aient un bon sens des responsabilités et une attitude positive envers leurs patients.

 

La psychomotricité est une profession très riche, qui demande des compétences spécifiques pour accompagner au mieux les personnes dans leur développement. Si vous souhaitez devenir psychomotricien, n’hésitez pas à contacter un centre spécialisé pour en savoir plus sur cette discipline et les formations proposées. Vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin pour vous lancer sur le site officiel de la Fédération Française de Psychomotricité.

 

Formation pour devenir psychomotricien

La formation pour devenir psychomotricien est généralement composée d’un diplôme universitaire en psychomotricité, ainsi que d’une formation clinique spécifique à la discipline. Les étudiants peuvent choisir entre un master en psychomotricité ou un plus court certificat post-universitaire, selon leur niveau d’expérience et leurs intérêts personnels. Avant de s’inscrire à l’une de ces formations, il est important de vérifier si elles sont reconnues par l’association professionnelle des psychomotriciens.

 

Une fois le diplôme obtenu, les étudiants peuvent postuler à des emplois dans des établissements publics ou privés. Ils peuvent également choisir de s’installer en libéral et d’exercer comme psychomotricien indépendant. Pour exercer en toute légalité, les professionnels doivent obtenir une autorisation préalable auprès du Conseil de l’Ordre des Psychomotriciens.

 

Lieux et durée de formation

La formation pour devenir psychomotricien se déroule en France et suit un cursus de 3 ans, qui comprend à la fois des enseignements théoriques et pratiques ainsi que des stages en milieu professionnel.

La formation se déroule dans des écoles spécialisées en psychomotricité reconnues par l’État, qui sont situées dans différentes régions de France. Voici quelques exemples d’écoles de formation en psychomotricité en France :

  • Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice (ISRP) à Paris, Lyon et Toulouse ;
  • Institut de Formation en Psychomotricité (IFP) de Marseille ;
  • Institut de Formation en Psychomotricité (IFP) de Montpellier ;
  • École de Psychomotricité de l’Institut Catholique de Toulouse.

La sélection des candidats à la formation est effectuée par le biais d’un concours comprenant une épreuve écrite et une épreuve orale.

 

Débouchés professionnels

Les débouchés professionnels pour les psychomotriciens sont très variés. Ils peuvent trouver un emploi dans des structures spécialisées telles que des centres médicaux ou psychiatriques, ainsi que dans des écoles, des services sociaux et même dans des collectivités publiques. Les psychomotriciens peuvent également choisir de s’installer en libéral et d’offrir leurs services à un public plus varié. Quelle que soit la situation choisie, il est important que les professionnels aient une bonne compréhension des enjeux psychosociaux et de la santé mentale pour pouvoir accompagner au mieux leurs patients.

 

Pratique clinique et thérapeutique

En plus des formations nécessaires pour devenir psychomotricien, les professionnels doivent également suivre une formation clinique et thérapeutique spécifique à la discipline. Ces formations sont généralement proposées par des organismes spécialisés et peuvent couvrir des sujets tels que la psychologie clinique, l’intervention en cas de crise, le traitement des troubles du comportement ou encore les méthodes spécifiques adaptées à chaque patient. Ces formations sont indispensables pour pouvoir offrir un accompagnement de qualité aux personnes en difficulté.

 

Les différents types de psychomotricité

Il existe différents types de psychomotricité, dont chacun s’adresse à un public et à des objectifs spécifiques. La psychomotricité clinique est une forme thérapeutique utilisée pour traiter certaines pathologies telles que le syndrome de Down, l’autisme ou encore certaines formes de handicap. Elle peut également être utilisée pour accompagner des personnes en situation de crise ou dans leur développement personnel. La psychomotricité sociale s’adresse quant à elle aux personnes en difficultés sociales et permet de les accompagner dans leur réintégration. Enfin, la psychomotricité pédagogique s’adresse principalement aux enfants et peut être utilisée pour faciliter leur épanouissement.

 

Les différentes méthodes utilisées en psychomotricité

Les professionnels de la psychomotricité peuvent utiliser différentes méthodes pour aider leurs patients. Ces méthodes sont généralement basées sur une approche intégrative, qui combine des techniques corporelles et psychologiques afin d’aider les patients à atteindre leurs objectifs. Des méthodes telles que l’utilisation de jeux, de rituels et de relaxation sont parfois utilisées pour aider à la compréhension des problèmes du patient et à la résolution des conflits psychologiques. Les professionnels peuvent également utiliser des techniques thérapeutiques telles que la relaxation, l’hypnose ou encore le yoga pour aider leurs patients à surmonter leurs difficultés.

 

Les différents types de patients

  • patients atteints de maladies chroniques ;
  • patients souffrant de troubles mentaux, tels que la dépression, l’anxiété ou la schizophrénie ;
  • patients atteints de troubles du comportement alimentaire, tels que l’anorexie ou la boulimie ;
  • patients atteints de maladies neurologiques, telles que la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques ;
  • patients atteints de maladies cardiaques ou vasculaires, tels que l’hypertension artérielle ou l’insuffisance cardiaque ;
  • patients atteints de cancer ou d’autres maladies graves ;
  • patients en convalescence après une intervention chirurgicale ou un traumatisme ;
  • patients atteints de maladies infectieuses, telles que le VIH/SIDA ou l’hépatite C ;
  • patients âgés ou en fin de vie ;
  • patients ayant subi des abus ou des traumatismes, tels que les victimes de violence domestique ou les survivants d’abus sexuels.

Les compétences et qualités requises pour devenir psychomotricien

Devenir psychomotricien nécessite plusieurs compétences et qualités. Les professionnels doivent avoir une forte capacité d’écoute et être sensibles aux signaux montrés par leurs patients, afin de pouvoir les aider à surmonter leurs difficultés. Les psychomotriciens doivent également être dotés d’un bon sens de l’observation, de la méthode et des aptitudes relationnelles pour pouvoir interagir convenablement avec les patients et leur offrir le meilleur accompagnement possible. Enfin, il est essentiel pour un psychomotricien d’être à l’écoute des besoins et des demandes des patients, afin de pouvoir adapter son traitement à chaque cas particulier.

 

Avantages des formations en psychomotricité

Les formations en psychomotricité offrent de nombreux avantages aux professionnels, qu’ils soient débutants ou expérimentés. Elles leur permettent d’acquérir des connaissances et des compétences spécifiques pour mieux accompagner les patients, mais également de se tenir informés des dernières avancées et tendances en matière de psychomotricité. En outre, ces formations peuvent être très enrichissantes sur le plan personnel, car elles permettent aux professionnels de mieux comprendre les enjeux et difficultés rencontrées par leurs patients, ce qui peut aider à améliorer leur pratique. Enfin, elles peuvent également permettre aux professionnels de se développer personnellement et professionnellement, en donnant les moyens de se perfectionner et d’acquérir une meilleure connaissance des problématiques rencontrées par leurs patients.

 

Exemples de formations en psychomotricité

Les formations en psychomotricité peuvent être très variées et s’adapter aux besoins des professionnels. Elles peuvent par exemple porter sur :

  • les différentes méthodes de traitement pour les patients atteints de trouble du comportement alimentaire ou de maladie neurologique ;
  • les techniques thérapeutiques et leurs applications ;
  • l’évaluation des patients et l’application des traitements correspondants ;
  • la prise en charge psychologique des personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques ;
  • la prise en charge des patients atteints d’un handicap physique ou mental ;
  • l’utilisation des outils informatiques pour l’application et le suivi du traitement ;
  • les réseaux sociaux et la manière dont ils peuvent aider les patients ;
  • les nouvelles méthodes de traitement et leurs applications.

En fonction des centres et des organismes proposant ces formations, il est également possible de suivre des cours pratiques ou théoriques, ce qui permet aux professionnels de développer et de consolider leurs connaissances et compétences dans ce domaine. Les formations en psychomotricité sont donc très variées et offrent aux professionnels des outils pour améliorer leur pratique et leur accompagnement des patients.

 

Débouchés professionnels pour les psychomotriciens

  1. exercice en libéral : les psychomotriciens peuvent ouvrir leur propre cabinet et travailler en tant que professionnels de santé indépendants ;
  2. établissements de soins : les psychomotriciens peuvent travailler dans des hôpitaux, des cliniques, des centres de réadaptation, des maisons de retraite, des établissements pour personnes handicapées, des centres de protection de l’enfance, des centres de soins palliatifs, etc ;
  3. établissements scolaires : les psychomotriciens peuvent travailler dans des écoles primaires, des collèges, des lycées, des établissements spécialisés pour les enfants ayant des besoins éducatifs particuliers, etc ;
  4. centres médico-sociaux : les psychomotriciens peuvent travailler dans des centres médico-sociaux, tels que les centres médico-psychologiques (CMP), les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP), les centres médicaux-psycho-pédagogiques (CMPP), etc ;
  5. centres de recherche : les psychomotriciens peuvent travailler dans des centres de recherche pour contribuer à l’avancement de la psychomotricité et à l’amélioration des soins de santé ;
  6. éducation et formation : les psychomotriciens peuvent enseigner la psychomotricité dans des écoles de formation ou des universités ;
  7. autres domaines : les psychomotriciens peuvent également travailler dans des centres sportifs, des centres de loisirs, des centres pour personnes en difficulté sociale, etc.

 

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