étudier le droit

Étudier le droit : fac ou école privée, quelles différences essentielles

SOMMAIRE

Résumé d’un saut dans le droit

  • Le choix entre fac et école privée n’est pas juste une histoire de diplôme : il embraie sur une ambiance, une autonomie (plus ou moins rude), une pédagogie cousue main ou la grande messe de l’amphi. Faut aimer s’égarer, bifurquer, tester sa résistance au doute, la passion du code civil, c’est souvent plein d’incertitudes.
  • Les rythmes d’admission et les débouchés diffèrent : fac publique pour qui veut la filière judiciaire traditionnelle, écoles pour qui rêve déjà d’international, de conseils ou de cabinets où la polyvalence prime. Et puis parfois le hasard, un stage, un voyage Erasmus et tout bascule. Qui croit encore qu’il y a une seule route ?
  • Savoir choisir, c’est évaluer le prix, la réputation du diplôme, son besoin de liberté ou d’encadrement. Toute cette histoire revient à se laisser porter par le doute, la curiosité, la capacité d’improviser. Un dernier conseil ? Écouter ses rêves, zapper la peur de ne pas rentrer dans les cases, changer d’avis quand le cœur s’y met.

Se lancer dans des études de droit. On fantasme parfois la chose : devenir grand juriste, promener sa robe d’audience entre deux amphithéâtres, diplomate à ses heures, héros du Code civil. Puis, les premières questions tombent. Où aller, qui choisir, fac ou école ? La fac, cette institution parfois intimidante ou le cocon privé, petite ruche connectée. D’un côté, on rêve de justice et de grands textes ; de l’autre, il faut déjà penser métier, concours, modernité. Le choix n’est jamais innocent. On ne choisit pas simplement une formation, on se lance dans une aventure où le doute est là.

 

Les fondamentaux des études de droit, faculté ou école de droit privée

Le panorama des formations en droit en France

Avant de se lancer, il faut comprendre le paysage. En France, plusieurs chemins mènent aux études juridiques. La plus connue reste la licence de droit à l’université, ouverte à tous les bacheliers. C’est la voie royale pour apprendre les bases en droit civil, pénal, constitutionnel, administratif, etc. À côté, les écoles de droit privées développent leurs propres cursus, du bachelor au mastère, avec parfois des spécialisations plus tôt dans le parcours. Certaines écoles, comme Esam Paris, proposent même des doubles diplômes mêlant droit, management ou finance. Il existe aussi des doubles cursus en droit-économie ou droit-sciences politiques pour ceux qui veulent élargir leurs horizons. Les capacités en droit permettent d’y accéder sans le bac, tandis que quelques alternatives plus rares (BUT, BTS ou préparation au CRFPA) complètent le tableau.

Les principales modalités d’admission à la faculté de droit et à l’école de droit

Le mode d’accès varie selon le type d’établissement. À la fac, l’inscription passe par Parcoursup et la sélection reste limitée. Tout bachelier motivé peut y accéder, sauf dans quelques filières sélectives. Les écoles privées, elles, pratiquent souvent une admission sur dossier, concours ou entretien. Les plus réputées misent sur la motivation, les résultats scolaires et la cohérence du projet professionnel. Certaines imposent des épreuves spécifiques ou un concours national exigeant.

Type d’établissement Modalités d’admission Sélectivité
Faculté de droit (université publique) Parcoursup, accès post-bac généralisé Faible (sauf filières sélectives)
École de droit privée Dossier, concours, entretien de motivation Variable à forte
IEP/Grandes écoles Concours national, épreuves spécifiques Élevée

Les contenus et méthodes pédagogiques dans chaque filière

Rien ne ressemble moins à un cours de droit qu’un autre cours de droit. À la fac, on apprend l’autonomie. L’amphi, le silence, le volume, chacun pour soi ; le professeur devient presque un personnage mythique. L’école privée, elle, parie sur l’intime, les petits groupes, les corrections pointues, la simulation de procès, la plongée en entreprise, l’atelier oratoire. L’expérience terrain, la confrontation avec la réalité des cabinets, tout y est, parfois jusqu’à l’excès. L’université laisse respirer, l’école encadre, protège, provoque. Au fond, l’important est que la méthode donne envie de plonger dans les textes, tester ou argumenter.

Les conseils pour une transition réussie entre lycée et supérieur

Sortir du lycée est parfois déroutant. On cherche alors une méthodologie, un soutien, des MOOC, on veut des plans, des exemples, la vérité des thèmes juridiques. Les journées portes ouvertes fascinent. Le passage lycée-université est comme un sport de combat, montée en autonomie, marathon de l’emploi du temps. Le vrai conseil est de regarder, s’inspirer, échouer, recommencer. Piocher ici et là, sans oublier son brin d’humour et d’humilité.

 

Les différences majeures entre la faculté et l’école de droit, objectifs, organisation et débouchés

L’environnement d’apprentissage et la vie étudiante

L’université est vaste, anonyme, historique, parfois poussiéreuse et souvent surprenante. Celui qui veut casser la routine réussira à trouver son clan. L’école privée, plus serrée autour de sa promo, pousse à s’afficher, à créer du réseau, à tenter le grand oral avant même la troisième année. Les opportunités internationales abondent. Ligue d’éloquence, associations internationales, jobs d’été en cabinets : planquez votre stress si c’est trop pour vous ou précipitez-vous si c’est votre moteur.

Les débouchés professionnels après une école de droit ou une faculté

La fac garde la main sur les filières judiciaires classiques : magistrat, notaire, chercheur, avocat, c’est-à-dire un parcours balisé. L’école privée s’infiltre dans l’entreprise, le conseil, la négociation, l’international, la gestion de crise. L’entreprise aime les juristes hybrides, capables de parler budget aussi bien que procédure. Cependant, les changements de cap ne manquent pas, parfois, ce sont les hasards, les stages, les rencontres qui font tout basculer. Aucun parcours ne se ressemble.

Les passerelles et évolutions possibles en cours d’études

Certains entrent avec un plan, ressortent avec une passion nouvelle ou un horizon déplacé. Erasmus, master, spécialisation tardive, double compétence : mille boucles, mille surprises. L’avenir s’ouvre, pourvu qu’on garde souplesse et curiosité. Avocat ? Juriste-manager ? Enseignant ? Pourquoi pas juriste-développeur ? Le marché devient mouvant, la formation continue saute les cloisons, les parcours bifurquent. Il faudrait investir sur ce qui fait vibrer, pas juste cocher la bonne case diplôme.

Les critères clés pour choisir entre université et école de droit

Les critères sont multiples :

  • le prix : la fac, solution sobre ; l’école privée, vrai investissement, stages et bourses potentiels en compensation ;
  • la réputation du diplôme : université, reconnaissance nationale ; école, spécialisation pointue mais parfois moins reconnue pour les concours publics ;
  • l’encadrement : besoin de liberté ou de lunettes pédagogiques ? À chacun son ambiance, son degré d’autonomie ou de protection rapprochée ;
  • projet pro : magistrat, greffier, juriste ‘corporate’, globe-trotter du droit ?

Il n’y a pas de réponse universelle. On épouse des envies, des tempéraments, parfois même des hasards.

On prétend que le droit sert de tremplin, mais il forme peut-être tout simplement à improviser, à négocier sa trajectoire. Multiplier les stages, demander conseils, échanger autour d’un café à la BU, improviser une expérience internationale, changer d’avis à la veille d’un concours. S’adapter, inventer, rester curieux : le droit attend ça avant tout. Entre école privée et fac, qui triomphera ? Aucun suspense : c’est celui qui tente, bifurque, revient et réessaie qui rafle la mise, diplôme en poche ou pas.

Aide supplémentaire pour connaître les différences entre la fac et l’école privée pour étudier le droit

Quelles études pour faire du droit ?

Pourquoi le droit fascine-t-il autant ? Peut-être parce qu’on l’imagine réservé à une élite, planquée quelque part dans un amphi, entourée de piles de codes rouge vif. Détrompez-vous : aujourd’hui, devenir juriste, magistrat ou simple connaisseur du droit, c’est à la portée de bien plus de profils qu’on ne croit. Les études de droit s’ouvrent à l’université, via la licence puis le master, mais aussi dans des filières comme les IEP, quelques BTS ou encore un BUT Carrières juridiques. On peut s’y engouffrer tête baissée après le bac ou bifurquer après un détour par ailleurs. Le droit, c’est un boulevard, pas un unique sentier.

Est-ce que le droit est difficile ?

On entend souvent : “le droit, c’est difficile, trop abstrait, réservé aux génies de la joute verbale et de la mémoire”. Mais sous la montagne de clichés, il y a surtout une montagne de rigueur et d’organisation. Oui, les études de droit sont parfois corsées, mais ce n’est pas une histoire de cerveau d’acier. Plutôt de régularité, de curiosité, parfois de quelques nuits blanches et beaucoup d’endurance mentale. Ceux qui réussissent en droit ne sont pas toujours les plus brillants : ce sont souvent les plus méthodiques, ceux qui apprennent à jongler avec des concepts, de la logique, une pincée d’humilité. La vraie difficulté ? Rester accroché et trouver du sens dans ce jardin luxuriant qu’est le droit.

Comment étudier le droit ?

Plonger dans les études de droit, c’est un peu s’embarquer pour un voyage avec carte mais sans boussole. On commence généralement à l’université, par une licence de droit, puis master, mais il y a d’autres routes : le BTS collaborateur juriste notarial ou le BUT Carrières juridiques, là où on façonne du droit, mais en version concrète et accélérée. L’astuce ? Ne pas étudier le droit comme une liste de définitions à réciter, mais comme une langue à apprivoiser. Prendre des notes claires, relire régulièrement, faire parler la jurisprudence. Et respirer, de temps en temps.

Quel est l’intérêt d’étudier le droit ?

L’intérêt d’étudier le droit tient à bien plus qu’une simple inscription sur un CV. C’est apprendre à lire entre les lignes du quotidien, à déchiffrer les règles invisibles qui sculptent la société. Maîtriser le droit, c’est comprendre comment tout fonctionne : un contrat de bail, une séparation, un nouveau règlement européen qui chamboule tout ou ce petit article de loi qui protège sans qu’on le sache. Plus encore, c’est s’ouvrir la possibilité d’aider, de transmettre, de défendre. Partager ce savoir pour que chacun, un jour, puisse naviguer plus sereinement dans les méandres de la vie en société. Il y a du pouvoir et presque de la magie.

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Vianney Herbert

Expert en formation, Vianney Herbert se passionne pour l'innovation et le développement des compétences professionnelles. À travers son blog, il partage son expertise sur des sujets clés comme la recherche et le développement, ainsi que des conseils pratiques dans le domaine de la formation continue. Fort de son expérience dans l'accompagnement des professionnels et des entreprises, Vianney propose une perspective enrichissante sur l'évolution des compétences et les meilleures stratégies pour évoluer dans le monde du travail moderne.

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